Zoom sur les prochaines investigations de terrain

Dans les semaines à venir commenceront les études du sous-sol sur certains points précis tout au long du tracé envisagé pour le FCC. Une dizaine de réunions publiques d’informations seront organisées dans les communes les plus directement concernées afin d’expliquer les modalités d’investigation et de répondre à toutes les interrogations de habitants et riverains. Les lieux et dates seront prochainement définis avec les collectivités et des annonces seront faites auprès des habitants pour les en avertir. En attendant, de quoi s’agit-il ?

Les entreprises spécialisées spécifiquement mandatées par le CERN vont avoir pour mission de cartographier le sous-sol pour connaitre précisément la nature et la stabilité́ du sous-sol et confirmer un positionnement optimal pour l’infrastructure. Elles auront recours à deux techniques complémentaires : géophysiques et forages.

Pour les études géophysiques, un camion vibreur va circuler quelques jours dans certaines communes concernées par le tracé de l’infrastructure souterraine étudiée en émettant des ondes vers les profondeurs. 

L’enregistrement et l’analyse de la propagation des ondes permettent de générer des images détaillées des strates géologiques, mettant en évidence les différentes couches de roche et leurs caractéristiques. 

Les informations recueillies grâce à ces techniques non intrusives serviront à alimenter l’étude technique préalable du CERN mais elles seront également mises à disposition des communes et des services de l’État.

Les campagnes de forages se tiendront dans une quinzaine de communes présélectionnées, afin de préciser encore l’étude du sous-sol. Une plateforme provisoire sera mise

en place afin qu’une foreuse effectue un sondage aux points sélectionnés et extraie aux profondeurs d’intérêt, un échantillon des roches rencontrées. Les carottes de roche remontées fournissent des informations sur la composition géologique du sous-sol. 

D’une durée de 4 à 8 semaines, les forages sont prévus pour que les trous réalisés – de l’ordre d’une vingtaine de centimètres de diamètre – soient, soit rebouchés, soit utilisés pour la mise en place d’un piézomètre pour la surveillance d’éventuelles nappes d’eaux souterraines. 

Ainsi, après quelques semaines de présence d’une machine sur place, les terrains seront remis en état.