Comment?

Depuis 2022, les équipes du FCC rencontrent les maires de chaque commune concernée par le tracé de façon à enrichir l’étude de faisabilité au contact du terrain.

A partir du début de l’année 2023, en lien étroit avec les propriétaires et utilisateurs de parcelles, des premières analyses de terrain auront lieu afin de mieux connaître la biodiversité des milieux, les caractéristiques des localités et la nature des strates géologiques des communes traversées et des sites qui accueilleraient les infrastructures de surface.

En parallèle, une démarche d’information et de dialogue s’engage avec les habitants afin de rendre le projet compréhensible par tous et d’associer l’ensemble des territoires à cette grande aventure scientifique qui marquera le XXI^e siècle.

A partir de 2024, des forages exploratoires et des études sismiques seront engagés.

Les actions menées dans la zone locale respecteront les règles environnementales applicables en France et en Suisse tout au long des différentes étapes du projet (notamment p. ex. faune, flore, qualité du sol arable, qualité de l’air, ressources en eau, biodiversité, bruit, poussières, pollution lumineuse, mais aussi les infrastructures existantes ou programmées par les territoires) application du principe « éviter-réduire-compenser »

Si le FCC est construit, le volume de matériaux excavés est estimé à 8 millions de m³. Ce volume, n’a rien d’exceptionnel par rapport à d’autres grands ouvrages souterraines emblématiques de l’Europe. Cependant, l’étude FCC, avec la France et la Suisse, vise a développer, des solutions innovantes pour la gestion de matériaux d’excavation. . 

En parallèle, le CERN a lancé un concours international dans le cadre de l’étude « FCC Innovation Study » du programme H2020 de l’Union européenne, afin d’identifier des technologies durables de valorisation de matériaux d’excavation. Plusieurs options sont maintenant sur la table. Les résultats de l’étude de faisabilité aideront à sélectionner la meilleure option.

Ces questions font l’objet d’études devant être achevées en 2025. Il convient de noter que 8 sites de surface d’un caractère similaire ont été construits dans les pays de Gex pendant les années 1980 pour l’opération des collisionneurs LEP (1989 – 2000) et LHC (à partir de 2008). L’infrastructure existante du LHC permet de voir in situ les caractéristiques et les fonctionnements typiques des sites de surface. 

• Seuls les sites de surface, repartis sur la circonférence du tunnel seraient visibles.  Ils seraient d’une taille similaire à ceux du LHC (~4.5 ha en moyenne).

• Le tunnel serait souterrain et donc invisible en surface.